Écrire, dit-elle

E crire est la grande affaire de ma vie, depuis plus de vingt ans à présent.

A l'image de Michel Tournier (à tout prendre), je dirai néanmoins que je peux parfaitement me passer d'écrire, mais que je ne pourrais pas me passer de lire...

L'écriture n'en demeure pas moins la grande affaire de ma vie, et je lui ai consacré une portion infinie de temps depuis toutes ces années, qu'il s'agisse de dizaines d'heures à la suite (pour Le Bûcher, sorti en 2002, ou pour La Femme défaite, parue en novembre 2011).

J'ai commencé par les récits de voyage, par crainte de perdre un jour la mémoire...

J 'ai poursuivi avec des nouvelles (publiées en revues françaises, suisses ou québécoises) et de la poésie (publiée en revues).

Et j'ai été encouragée, à tort ou à raison, à poursuivre par ma sélection en 1991 au Concours de nouvelles de RFI (voir l'enregistrement d'Eaux mortes dans la barre latérale).

Puis je suis passée au roman quand j'ai compris (c'était avant le phénomène Gavalda) qu'un recueil de nouvelles n'était pas ce qu'il y avait de plus facile à caser, et qu'en plus il valait mieux que lesdites nouvelles soient organisées autour d'un thème commun, ce qui n'était pas mon cas.

J'ai aussi flirté avec l'écriture jeunesse le temps de quelques albums personnels ou collectifs.

P uis j'ai eu des crises ; de doute et de désespérance.

 

Une fois.

Deux fois.

Trois fois, je crois.

Et je ne dois qu'à un ultime sursaut d'avoir repris mon bâton de pèlerin (l'image est juste), sursaut que je dois au soutien d'un Marcel Moreau, d'un Jean-Claude Bologne (aujourd'hui président de la SGDL) ou d'un Christian Bourgois.

Aujourd'hui je n'écris plus de poésie ni d'histoires pour enfants, on dirait que la source s'est tarie ; par contre, j'envisage avec un plaisir un recueil de nouvelles. Et je m'attelle à d'autres grands projets (récit sur la Shoah, roman, contes poétiques etc.). A suivre !