Mes traductions préférées
E lles sont au nombre de cinq ; sur une trentaine c’est peu, mais c’est déjà bien.
Il s’agit de l’écrivaine galloise d’origine maltaise Trezza Azzopardi pour La Cachette et surtout Ne m'oubliez pas
, chef d’oeuvre absolu (voir mon article), de l’écrivaine irlandaise Anne Enright (Man Booker Prize 2007 depuis) pour La Vierge de poche
(Rivages) et L'Air de quoi ?
(L’Olivier), et de l’écrivain irlandais Patrick McCabe pour Le Garçon boucher
(Plon), dont l’adaptation cinématographique est à fuir, soit dit en passant.
Il s’agit là à chaque fois de livres forts, émouvants, atypiques, sensationnels au sens de « pétris de sensations et d’émotions », des livres qui ont été fort difficiles à traduire pour cause de voix/style bien particuliers, voire infiniment atypiques dans le cas d’Anne Enright, et qui m’ont valu quelque temps la réputation de « traductrice de textes difficiles », ainsi que de « spécialiste de textes irlandais », des livres qui ne se sont pas bien vendus non plus et c’est infiniment dommage, sans doute les personnages qu’ils mettaient en scène étaient-ils dérangeants dans leur folie douce ou violente ?
Il m’apparaît en écrivant ces lignes qu’il s’agit là des textes les plus proches de mes propres textes, dans leur style comme dans leur univers, certains m’ayant d’ailleurs passablement influencée…
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