• AAEAAQAAAAAAAAgPAAAAJDE2MmZjNGQ1LWMxZjctNDY2MS04OTA5LTQyYTRiMzgzNjhiMgEvitez d’accepter une traduction qui ne vous « parle » d’aucune manière (mais je sais bien que, parfois, on n’a pas le choix), le pensum sera douloureux et le résultat peut-être sujet à caution. Dans le même ordre d’idées, évitez de traduire des textes provenant de pays où vous n’avez jamais mis les pieds, traquenard assuré tant les mots peuvent se ressembler et ne pas vouloir dire la même chose d’un pays à l’autre.
  • Evitez d’accepter des dates de remise irréalistes, c’est vous qui aurez à en payer les conséquences, et la qualité de votre traduction en pâtira – même si je sais que, là aussi, on n’a pas toujours le choix, surtout lorsque l’on traduit de l’anglais.
  • Méfiez-vous de l’apparente simplicité d’un texte, cela peut cacher de sérieux pièges !
  • Mettez au point une méthode (celle des codes couleur est probante) qui vous permettra de voir d’un seul coup d’œil les différents pièges (lexicaux, sémantiques, idiomatiques) de votre texte. Efficacité garantie !
  • Ne négligez jamais des recherches un peu plus fouillées lorsque vous avez le moindre doute ! Une erreur est si vite arrivée…
  • Certains sont contre, moi je puis vous assurer qu’en cas de sérieux doute, rien ne vaut le recours à l’auteur, qui saura éclairer bien des zones d’ombre… Les miens m’en ont toujours été reconnaissants, cela ne les ennuie pas, bien au contraire, pour eux c’est une preuve de sérieux qui les rassure et ils semblent ravis de collaborer.
  • Relisez votre traduction, encore et encore, et favorisez les tournures idiomatiques si le texte s’y prête (les éditeurs en sont friands). Il convient de se fixer une limite raisonnable bien sûr, mais se relire plusieurs fois n’est jamais superflu pour s’éloigner au maximum de la langue source et des risques de calques, surtout après avoir laissé décanter quelque temps – si l’on peut s’offrir ce luxe-là bien sûr.
  • Mieux encore, si vous en avez un sous la main, offrez-vous les services d’un « œil » extérieur, et si possible neutre (c.-à-d. ne connaissant pas votre langue source). Son aide vous sera précieuse et offrira à votre texte la distance et l’objectivité que vous, vous ne possédez plus, contaminé que vous êtes sans doute par « l’autre langue ».
  • Evitez de sous-traiter une traduction quand vous êtes débordé ; d’abord c’est intellectuellement malhonnête, et ensuite c’est vous qui aurez à assumer la moindre erreur (au mieux), ou à retravailler la totalité du texte (au pire).
  • Lisez et lisez encore, dans votre langue source et en français, les bons traducteurs ne s’arrêtent jamais !
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5 commentaires

  1. Bonjour Edith, merci pour ces conseils 🙂 !
    Simple curiosité : utilisez-vous des logiciels de traduction ? Si oui, lesquels ?

  2. Bravo Edith Soonckindt, et merci d’avoir abordé chacun des pièges que nous avons à résoudre, nous autres traducteurs littéraires, et de fournir tous ces conseils, les plus utiles et les plus sensés qui soient !